Lundis et Samedis

Centre d’animation Paul Valeyre

24, rue de Rochechouart, 75009 Paris

Métros : Cadet, Notre-Dame de Lorette, Poissonnière

Modailites d'inscription voir le site du centre Valeyre

 Tél 0148782012

                                                                                     

Les jeudis de 17h30 à 18h30

            Centre Paris 'Anim Poterne des Peupliers  

Inscriptions en ligne (ici)
par téléphone au +33145884668
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La Capoeira pour les enfants en 10 questions

 

La Capoeira Angola s'adresse à tous, petits et grands, hommes et femmes !

Tous les enfants son différents. Ils n'ont ni le même tempérament ni le même goût de choses. Certains développeront plus tôt leur capacités physiques globales, d'autres leur habileté manuelle, d'autres encore leur sens de l'observation. Les parents ne doivent-ils avoir inquiétude si les acquisitions de leur enfants ne coïncident pas précisément avec les âges.

 

Dans la langue française, «enfants» et «bébé» sont au masculin. J'ai donc, tout au long de cet texto, qualifié l'enfant de «il» Que les parents de fille ne s'en offusquent pas et sachent qu'elles n'étaient nullement absentes de mes pensées(je suis des leur...).

Pourquoi enseigner la capoeira aux enfants ?

La capoeira angola est une excellente activité pour les enfants : elle apprend la discipline et la sociabilité, stimule la sensibilité, développe la coordination motrice, contribue à l’épanouissement musical, encourage l’autonomie et suscite la curiosité par rapport à une autre culture. C’est un moyen de développement global de l’individu. On peut, grâce à elle, s’améliorer sur le plan physique, émotif, social, moral et spirituel.

J’ai pu observer que la capoeira angola permet aux enfants de plus de trois ans de retrouver des postures de la petite enfance : ils se traînent, s’accroupissent, marchent sur les genoux ou à quatre pattes, se préparant à de nouvelles expériences corporelles. En cours, on travaillera des mouvements différents selon sa tranche d’âge. Tout enfant a la possibilité de développer et améliorer de nombreux talents. Quinze années d’expérience m’ont prouvé que l’utilisation d’un langage corporel et artistique de façon ludique est fondamentale pour une éducation réussie. Platon conseillait d’ailleurs la pratique de la musique et de la gymnastique pour rester en bonne santé. La capoeira est une activité qui réunit ces deux éléments, et permet, comme je l’ai dit précédemment, de développer la sensibilité et l’estime de soi.

Mon enfant risque-t-il de se faire mal ?

Plus tôt l’enfant apprendra à effectuer des mouvements, mieux il sera préparé à affronter des situations potentiellement dangereuses. Il sera continuellement confronté au risque de se blesser dès qu’il effectuera un mouvement : cela fait partie de la vie.

L’enseignement des mouvements de capoeira angola est basé de façon caractéristique sur la nature de chaque individu. Il ne faut pas essayer de forcer ce qui n’est pas naturel. On développe la coordination motrice des enfants à partir de mouvements communs à tous les êtres humains, puis on les fait évoluer vers des postures corporelles de plus en plus complexes, tout en respectant les aptitudes physiques de chacun.

La connaissance de son propre corps aide à acquérir une image corporelle et stimule le désir de vivre de nouvelles expériences motrices.

Mon fils est-il doué pour la capoeira ?

Bien sûr ! Il faut encourager autant que possible tous les enfants à faire de la capoeira. Plus ils trouveront du plaisir dans leurs activités, meilleure sera leur formation en général. On encouragera toujours les élèves à dépasser leurs limites. Ils partageront leurs expériences et s’entraideront en développant un esprit fraternel au sein du groupe.

Mon fils va-t-il entrer dans un système de compétition ?

Non. La philosophie de la capoeira angola dépasse la compétition sous de nombreux aspects, valorisant le respect de la tradition, le self control et la spiritualité de chacun. Fondée sur des origines africaines, la capoeira angola consiste à jouer avec un partenaire et non pas contre un adversaire. Les cours sont élaborés en fonction de la coopération et non pas de la compétition.

On ne mesure pas le travail de chacun dans le but de récompenser les « meilleurs » et il n’existe ni championnat, ni de remise de prix. Les groupes d’élèves sont constitués de façon hétérogène car je pense que l’échange d’expériences diverses contribue à former la connaissance de soi et des autres.

Quel est l’uniforme de la capoeira ?

À l’ECAP, le port de vêtements blancs est conseillé afin d’apprendre à contrôler ses mouvements : celui qui connaît bien le rituel de la capoeira angola ne salit pas sa tenue en jouant ou en s’entraînant.

Les anciens capoeiristes portaient eux aussi des vêtements blancs (costume-cravate !) pour se distinguer et monter leur habileté. Seules la plante des pieds, la paume des mains et la tête (s’il n’a pas de chapeau) du joueur pouvaient toucher le sol. Il fallait être impeccable à la fin du jeu.

Mon fils est très agité. La capoeira fait-elle dépenser suffisamment d’énergie ?

La vie moderne privilégie les postures statiques ; à la crèche comme à l’école, l’enfant reste pratiquement immobile pendant de longues heures. Il en va de même à la maison : les enfants d’aujourd’hui passent une grande partie du temps devant des écrans de télévision ou d’ordinateurs. Ils finissent par évacuer leur stress de façon négative pour eux et leurs proches.

Pendant les cours de capoeira, on alterne les activités dynamiques supposant une grande dépense d’énergie avec des exercices sur les postures statiques permettant de travailler l’équilibre corporel et le contrôle de soi.

La capoeira améliore la respiration, donne de la souplesse et augmente la force musculaire.

Il y a-t-il de la discipline dans la capoeira ?

Il existe un respect mutuel entre élèves et professeur ; on peut sortir du cadre des règles à condition de respecter autrui. Le professeur, quant à lui, encourage constamment l’autonomie, l’auto discipline et le self control.

Mon fils aura-t-il une ceinture ?

Il n’existait pas, à l’origine, d’uniforme ou de grade dans la capoeira. À l’ECAP, nous n’utilisons ni ceinture, ni grade pour distinguer le niveau des élèves. L’élève, le professeur ou le maître montrera son ancienneté dans sa façon de lutter, de jouer des instruments et de se tenir dans la ronde.

Ainsi l’habit ne fait pas le moine dans le capoeira angola.

Pourquoi un surnom ?

Au Brésil, on donnait des surnoms aux esclaves qui débarquaient des bateaux négriers. En outre, la pratique de la capoeira fut longtemps interdite et les capoeiristes usaient de codes et de surnoms pour ne pas finir en prison. D’où l’usage répandu du surnom dans la capoeira et au Brésil en général.

L’élève de capoeira peut éventuellement se voir attribuer un surnom pour favoriser son intégration. Ce surnom est choisi par le professeur et l’ensemble du groupe en fonction des caractéristiques de l’élève et dans un esprit toujours positif.

Pour toute information supplémentaire tél: 0620692145